Pierre Desproges

A part la droite, il n'y a rien au monde que je méprise autant que la gauche.

Ah vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train.

Au début, avec ma femme nous faisons l’amour 10 fois par mois. Aujourd’hui, c’est plutôt une fois par moi… et 9 fois par les autres.

Au paradis, on est assis à la droite de Dieu. C'est normal, c'est la place du mort.

Ce n’est pas parce que l’homme a soif d’amour qu’il doit se jeter sur la première gourde.

Comme le pou, le coiffeur est un parasite du cheveu.

De même qu’il ne peut pas vivre sans marché noir, l’homme ne peut pas vivre sans femme. Serait-ce une vie normale, pour un homme, que de ne baiser que le fisc ?

De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.

Dépourvue d’âme, la femme est dans l’incapacité de s’élever vers Dieu.
En revanche elle est en général pourvue d’un escabeau qui lui permet de s’élever vers le plafond pour faire les carreaux.
C’est tout ce qu’on lui demande.

Dicton : plus cancéreux que moi, tumeur !

Dieu a dit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » D’abord, Dieu ou pas, j’ai horreur qu’on me tutoie…

Duras qui n’en a pas écrit que des conneries. Elle en a aussi filmé.

Et puis quoi, qu'importe la culture ? Quand il a écrit Hamlet, Molière avait-il lu Rostand ? Non.

François Mitterrand est tellement égocentrique que, quand on ne parle pas de lui, il croit qu’il n’est pas là !

Il faut faire des enfants quand on est vieux, parce qu’on les emmerde moins longtemps.

Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux pour autant.

Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d’entraînement, on peut arriver à en faire des militaires.

Il paraît que, comme l’humour est la politesse du désespoir, le trac est l’humilité des gens de vrai talent.

Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute à ce sujet.

Il y a deux sortes d’Italiens. Les Italiens du Nord, qui vivent au Nord, et les Italiens du Sud, qui meurent au Sud.

Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l'une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait quand même un peu ; ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup !

J’ai le plus profond respect pour le mépris que j’ai des hommes.

J’aime bien les histoires qui finissent mal. Ce sont les plus belles car ce sont celles qui ressemblent le plus à la vie.

J’aime mieux me faire chier tout seul, que d’être heureux avec les autres.

J’essaie de ne pas vivre en contradiction avec les idées que je ne défends pas.

Je ne vote pas… Je trouve que c’est un devoir civique de ne pas voter… Enfin, quand on a les choix qu’on a actuellement.

Je sais que je suis paranoïaque, mais ce n’est pas parce que je suis paranoïaque qu’ils ne sont pas tous après moi.

Je sais que pour une femme c’est difficile de rendre un homme heureux… Mais si ce travail vous parait trop dur toute seule, mettez-vous à plusieurs.

Je vous hais, je hais toute l’humanité.
Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien.
Plus je connais les femmes, moins j’aime ma chienne.

L’accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l’homme. Ainsi, il souffre moins.

L’adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote.

L’ennemi est bête, il croit que l’ennemi c’est nous, alors que c’est lui.

La culture c’est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale.

La culture c’est comme un parachute : si t’en n’a pas, tu t’écrases.

La déférence du subordonné trouve sa récompense dans la bienveillance du chef, et c’est quand le parvenu lui tapote la joue que le lèche-cul frise l’orgasme.

La femme est assez proche de l’homme, comme l’épagneul breton. A ce détail près qu’il ne manque à l’épagneul breton que la parole alors qu’il ne manque à la femme que de se taire.

La recherche a besoin d’argent dans deux domaines prioritaires : le cancer et les missiles anti-missiles. Pour les missiles anti-missiles, il y a les impôts. Pour le cancer, on fait la quête.

La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute.

Le rire n’est jamais gratuit : l’homme donne à pleurer mais il prête à rire.

Le voisin est un animal nuisible assez proche de l’homme.

Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman.

Les aspirations des pauvres ne sont pas éloignées de la réalité des riches.

Les optimistes pensent que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles, les pessimistes en sont intimement persuadés.

Ma femme est très portée sur le sexe. Malheureusement, ce n’est pas sur le mien.

Mardi gras. Les cons se déguisent en imbéciles pour passer inaperçus.

Mozart était tellement précoce qu’à 35 ans il était déjà mort.

Ne faites jamais l’amour le samedi soir, car s’il pleut le dimanche, vous ne saurez plus quoi faire.

On reconnaît le rouquin aux cheveux du père et le requin aux dents de la mère.

On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde.

Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien. Plus je connais les femmes, moins j’aime ma chienne. Je n’aime pas les racistes, mais j’aime encore moins les nègres.

Savez-vous seulement quelle différence il y a entre un psychotique et un névrosé ?
Un psychotique, c’est quelqu’un qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement satisfait.
Un névrosé, c’est quelqu’un qui sait pertinemment que 2 et 2 font 4, et ça le rend malade.

Si l’union fait la force, la force n’a jamais fait l’intelligence.

Si tout le monde vous donne raison, c’est que vous êtes d’une intelligence remarquable… ou bien que vous êtes le patron.

Si tu étais plus belle, je me serais déjà lassé. Tandis que là, je ne m’y suis pas encore habitué.

Toute la vie est une affaire de choix. Cela commence par : la tétine ou le téton ? Et cela s'achève par : le chêne ou le sapin ?

Un bon voisin est un voisin mort.

Une lettre d'un auditeur tellement en colère qu'il a oublié de signer… Je ne sais si vous l'avez remarqué comme moi, c'est fou le nombre d'étourdis qu'il y a parmi les gens courageux.

Vous avez essayé de lire le Capital ? C'est emmerdant. Le Capital ? C'est comme l'annuaire : on tourne trois pages et on décroche.

Vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train.