... il est plus difficile de rendre que de ne pas recevoir.
Aimer, c'est préférer un autre à soi-même.
Il en est en amour comme en toutes choses. Ce qu'on a eu n'est rien, c'est ce qu'on n'a pas qui compte.
Il n'est pas de sentences, de maximes, d'aphorismes, dont on ne puisse écrire la contre-partie.
Je déteste les bêtes, mais j'adore les animaux.
Je n’ai jamais eu de chance avec les femmes. Il est toujours arrivé un moment où leur bêtise a dépassé mon amour.
L’avantage d’être célibataire, c’est que, lorsqu’on se trouve devant une très jolie femme, on n’a pas à se chagriner d’en avoir une laide chez soi.
L'argent n'a pas d'odeur, mais la pauvreté en a une.
Le chagrin pour les morts est une niaiserie. Une illusion également. C'est sur nous-mêmes que nous pleurons, sur le vide ou la privation qu'ils nous laissent. Eux, ils sont morts, c'est-à-dire : ils ne sont plus rien. Pleurer sur eux ne rime à rien.
Ne rentrez jamais chez vous à l'improviste : si votre femme n'est pas seule, vous l'ennuierez ; si elle est seule, vous vous ennuierez.
On me demandait l'autre jour : "Qu'est-ce que vous faites ? - Je m'amuse à vieillir, répondis-je. C'est une occupation de tous les instants."
Une excellente définition du savant par M. Hector Talvart : "Un savant est un homme qui sait beaucoup de choses qu'il faudrait connaître mieux que lui pour savoir s'il n'est pas un âne."